•    Hier, j’ai regardé le streaming de ta dernière intervention à l’émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier. Je t’ai écouté avec attention te défendre face à Léa Salamé qui déformait tes propos à son avantage. Et j’admirais ta connaissance parfaite de ton bouquin, moi qui redécouvre mes propres écris chaque semaine.
       Et puis, vient le tour de Yann Moix. Et au bout de quelques minutes le choc : l’un des hommes que j’admire et respecte le plus cautionne l’éducation violente (tout comme le public qui vous applaudit).
       Comment peut-on encore dire en 2016 que le martinet ne traumatise pas ? Comment peut-on justifier l’utilisation de la douleur dans l’éducation pour autre chose qu’apprendre ce qu’est la douleur ? Comment peut-on dire à un enfant qu’il faut régler les conflits par la négociation et après le frapper ?
       Oui, tu l’as compris, je rejoins Yann Moix. Et, avec lui, j’affirme que frapper, de quelque manière que ce soit quelqu’un qui ne peut se défendre, c’est l’humilier et le traumatiser. Je rajouterais que c’est le réduire à un état d’obéissance colérique proche de celui des esclaves.
       Au XXIᵉ siècle, de nombreuses méthodes éducatives existent, et ceux qui frappent volontairement un enfant ne sont que des connards qui se croient dans un western ou un film français des années 1960 ou 1970.
       De l’eau est passée sous les ponts depuis cette époque et il est temps de vivre avec son temps. Je ne vous salue donc pas M. Patrick Sébastien.

    9 avril 2016

    Patrick Sébastien préférant le tutoiement, j'ai fait le choix d'inverser les codes de politesse.


    4 commentaires
  • Est-ce qu’on est le seul pays où les terroristes musulmans rendent un hommage aux révolutions russes ?


    votre commentaire
  • Ça le soulagera surement d'apprendre

    Qu'il faudrait quand même pas qu'il oublie

    Qu'on a gravé fraternité sur le fronton de nos mairies

     

    Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ?, Bénabar, Reprise des négociations, 2005


    votre commentaire