•    Malgré le grand respect que j’ai pour vous, j’ai été surprise de vous entendre dire, hier sur France 2, que notre pays n’est pas en guerre.

       La France n’est tellement pas en guerre, qu’hier même, des bombardements ont été réalisés en Syrie. La France n’est tellement pas en guerre, qu’elle a déplacé son plus grand porte-avion. La France n’est tellement pas en guerre, qu’elle est occupée par des islamistes.

       Oui, vous avez bien lu, j’ai utilisé le verbe occuper. D’accord, ni cette occupation, ni cette guerre ne ressemblent à ce que vous avez connu dans votre jeunesse. D’accord, aucun militaire étranger n’est présent sur le sol français. D’accord, personne ne réquisitionne notre pétrole ou notre blé. Mais, cela ne signifie qu’une chose : la définition de la guerre a évolué.

       Aujourd'hui, elle se joue à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, on utilise la manipulation psychologique pour retourner des personnes contre leur propre pays. Aujourd’hui, les nouvelles technologie permettent de recruter des soldats et des guérilléros sur toutes la planète pour défendre une cause.

    Alors, je vous le crie haut et fort : nous sommes en guerre contre l’État islamique ; nous sommes occupés par des gens défendant un islam guerrier ; et il serait temps de se réveiller, parce que la drôle de guerre 2, non Merci.

       QQ1 qui a la rage au cœur.

     

    17 novembre 2015


    votre commentaire
  • Au secours


    Combien de silences entendus ?
    Combien d’appels entendus ?
    Combien de vies secourues ?

    Noire est la vie
    Noir est l’ami
    Qui ne voit rien
    Qui n’entend rien

    Combien de silences entendus ?
    Combien d’appels entendus ?
    Combien de vies secourues ?

    Noire est la vie
    Noire est leur vie
    Noires sont leurs envies
    Noirs sont leurs esprits

    Combien de silences entendus ?
    Combien d’appels entendus ?
    Combien de vies secourues ?

    Noire est la vie
    Rose est leur masque
    Noires les ténèbres
    Arc-en-ciel les larmes

    Combien de silences entendus ?
    Combien d’appels entendus ?
    Combien de vies perdues ?

    13 octobre 2015


    2 commentaires
  •    Hier, j’ai regardé le streaming de ta dernière intervention à l’émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier. Je t’ai écouté avec attention te défendre face à Léa Salamé qui déformait tes propos à son avantage. Et j’admirais ta connaissance parfaite de ton bouquin, moi qui redécouvre mes propres écris chaque semaine.
       Et puis, vient le tour de Yann Moix. Et au bout de quelques minutes le choc : l’un des hommes que j’admire et respecte le plus cautionne l’éducation violente (tout comme le public qui vous applaudit).
       Comment peut-on encore dire en 2016 que le martinet ne traumatise pas ? Comment peut-on justifier l’utilisation de la douleur dans l’éducation pour autre chose qu’apprendre ce qu’est la douleur ? Comment peut-on dire à un enfant qu’il faut régler les conflits par la négociation et après le frapper ?
       Oui, tu l’as compris, je rejoins Yann Moix. Et, avec lui, j’affirme que frapper, de quelque manière que ce soit quelqu’un qui ne peut se défendre, c’est l’humilier et le traumatiser. Je rajouterais que c’est le réduire à un état d’obéissance colérique proche de celui des esclaves.
       Au XXIᵉ siècle, de nombreuses méthodes éducatives existent, et ceux qui frappent volontairement un enfant ne sont que des connards qui se croient dans un western ou un film français des années 1960 ou 1970.
       De l’eau est passée sous les ponts depuis cette époque et il est temps de vivre avec son temps. Je ne vous salue donc pas M. Patrick Sébastien.

    9 avril 2016

    Patrick Sébastien préférant le tutoiement, j'ai fait le choix d'inverser les codes de politesse.


    4 commentaires
  • Salut Renaud,

         Je suis juste une petite conne, de celles qui t’écoutent en boucle, complètement Morgane de toi, au sein de cette foule anonyme qui te fait si peur.

         Personnellement, j’ai jamais trouvé mon flingue, mais ça ne m’empêche pas de gueuler contre l’Hexagone, même si j’ai laissé béton l’idée de changer l’être humain. Pour preuve, il y a encore des putains camions qui tuent des motards, les Baltique attendent toujours à l’entrée des églises, les Miss Maggie sont de plus en plus nombreuses et les enfants continuent de mourir pour les idées des maréchaux.

         Dans mon HLM, la blanche fait des ravages et les filles voient le loup de plus en plus tôt. De son côté, mon bistrot préféré et rempli de Renard ayant perdu toutes leurs illusions ou de Manu à deux doigts de se tailler les veines.

         C’est pour cela que tu continues d’apporter de l’espoir. Tu nous dis c’est quand qu’on va où et que des Jonathan plantent des orangers un peu partout sur la planète. Tu nous racontes également l’époque rêvée des Mistral gagnants ou de la mère à Titi.

         Docteur Renaud, tu es notre marchand de bonheur qui élève notre esprit critique et c’est la raison pour laquelle on est des milliers à t’aimer et que la société ne nous aura pas.

    Merci d'avoir lui ma p'tite baffouille, si t'es passé dans le coin

    PS : Je t'aurais bien offert un best of de la Souche pour les fêtes, mais je crois bien que t'as déjà tous les albums.

     

    2 janvier 2015


    votre commentaire
  • Handicap

    Tu ne réfléchis pas comme tout le monde

    On ne te comprend pas

    Te traite de fou

     

    Tu ne marche pas comme tout le monde

    Tu ne peux entrer dans aucun magasin

    Ils n’ont pas été conçu pour toi

    Tu ne ressembles pas à tout le monde

    On dit que tu es difforme

    Moche

     

    Si tu te reconnais dans l’une de ces personnes

    Si tu es handicapé

    Alors tu as la chance

    D’être beaucoup plus fort

    Au fond de ton être

    Que tous ces cons

    Qui te regarde de travers

    Et moi je te regarde

    Comme un courageux qui affronte la vie

    Et ses passages cloutés

    8 novembre 2012

    Je m'excuse pour avoir piquer un de ses vers à Renaud (dernière strophe de Cent ans).


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique